Récap de ce que j'ai trouvé dans les caches de Google, vu qu'a priori, tout est perdu...
CYNIK.
EDITO PARISIEN.
Mr. Cloison-Platre
CYNIK.
OM - GF38 : Le Dauphiné rend visite au dauphin
Vous avez remarqué comme mes plus grands oracles sortent la calculette en cette fin de saison ? Faut dire que l'on avait oublié en L1 orange que la course au titre pouvait impliquer plusieurs équipes. Et l'on se retrouve avec tout un tas d'extrapolations calendaires, mettant en cause le classement des différents adversaires, la position des astres et la bonne direction du vent. Mais les matchs les plus durs risquent de ne pas être ceux qu'on croit. Ca bataille dur du côté du classement et ce n'est pas forcément en rencontrant une équipe qui lutte pour le maintien qu'on aura un avantage sur un adversaire direct...
Du coté des zôtres
L'idée est simple. Grenoble viendra au Stade Vélodrome prendre un point. Et c'est une équipe qui joue depuis quelque temps des matchs importants pour son futur, de quoi être dans le bain. Equipe limitée techniquement par beaucoup d'aspects, elle joue comme d'autres la carte de la solidarité et de la solidité. Elle a su prendre un petit peu d'avance sur les équipes les plus en danger. Mais elle continue de faire du maintien l'objectif prioritaire en avançant lentement mais sûrement. La demi-finale de Coupe de France, le 21/04 en recevant Rennes, est juste annoncée comme du bonus. Attention donc au match piège tout autant qu'au mièvre. Le GF38 ne fera certainement pas de cadeau
Et comme c'est souvent le cas, il faudra surveiller comme une bière sur un comptoir de raoût les trois anciens de la maison OM. Battlès reste le grand dépositaire du jeu, il ne fait plus vraiment basculer les matchs, mais peut encore délivrer des balles assassines. Cesar s'est refait une santé, en formant avec Paillot une défense très solide, bonne dans le jeu aérien mais avec quelques lacunes au niveau de la vitesse. Grandin est un des seuls joueurs provocant son adversaire plutôt que cherchant à garder la balle. C'est parfois indispensable, mais quelques fois aussi désespérant. Pas beaucoup d'évolution pour lui donc.
Double Face
Mais revenons à nos pioupious chéris. Pour eux c'est l'heure de choisir un état d'esprit. D'un coté serein, tranquille, comme cette bonne résistance durant les 10 premières minutes face à l'ASSE où l'on a pas senti les gars paniqués. De l'autre les errements du milieu et la fébrilité en défense comme en UEFA. Espérons que l'épisode shaktariote ne soit qu'une petite péripétie, ou au pire une simple remise à niveau. La qualification n'est pas jouée, et le meilleur moyen de se recentrer est assurément de gagner contre Grenoble.
Fin de saison...
Pour les matchs restants, le palpitant de beaucoup risque de souffrir. Cela ne fera pas que des malheureux. La femme de cetace espère déjà une crise pas vraiment économique afin de toucher cette magnifique assurance-vie. Elle ne se doute pas encore que le bougre risque surtout de retrouver de la vigueur, le succès aidant. Et puis ça serait pas mal que les Marseillais redeviennent champions avant que les tongs de RLD soient prises dans les toiles d'araignées. Comme ils disent c'est le sprint final... Le grand soir dans la lutte du classement, tout le monde va enfin jouer les matchs comme des « finales »... Ah parce que de la premières à la vingtième journée, ils jouaient les matchs pour les perdre ? Peut-être au Havre, remarque. Évidemment, si l'OM gagne tout ses matchs d'ici la fin de la saison, l'équipe sera championne. Mais vous m'accorderez que si elle avait fait de même depuis le début de la saison, ce serait aussi le cas.
Bon donc pour faire conclusion synthétique dans ce fatra qui va servir d'édito, on reste calme, posé et on gagnera tout les matchs. Et certains mangeront des rats. Simple et intéressant non ?
EDITO PARISIEN.
Edito parisien sur les terres de l’Olympe ...
Corvée de flatteries pour les forumistes de la capitale dans cet édito, parce qu’ils le valent bien. Oh ! J’aurais aimé vous
parler des dernières coquilles prises de plein fouet par un psg (désolé la touche « maj » semble ne pas fonctionner)
moribond, vous livrer sur un plateau d’argent le récital d’un mois de novembre noir débouchant sur l’éviction d’un
entraîneur ou bien encore vous conter l’histoire du tortionnaire Bosniaque magnifiquement dépeint par les Guignols de
l’info. Mais … Comme le dirait fort justement Pierre Salviac, « les mouches ont changé d’âne ». Les maux Parisiens d’hier
sont malheureusement devenus les maux Marseillais d’aujourd’hui.
Cette saison, le psg semble avoir rangé sa fantaisie habituelle au placard et ce pour une durée indéterminée.
Effectivement, l’équipe de coach Vahid réussit un rrm … pardon … un rrm … bon début de saison. Alors, que l’on s’attendait à
une prise de fonctions plus difficile pour un Halilhodzic plus réputé pour sa poigne de fer que pour son humour, les
Parisiens ont surpris leur monde en occupant actuellement une 3ème place qu’ils n’ont absolument pas volé imitant par
la même occasion leurs homologues Marseillais qui avaient emprunté un an auparavant les voies de la rédemption
sous l’égide du duo Bouchet/Perrin. Le tandem tenant les clés du camp des loges n’est pas plus tape-à-l’oeil avec
Graille/Halilhodzic, mais diablement efficace contrairement au dévoreur de choupa choups jamais avare lorsqu’il s’agit de
distiller un pas de danse.
La première grande révolution engagée fut de remettre tout un groupe au travail, finit les virées nocturnes et les
passages d’after en after jusqu’au petit matin. Dorénavant seul le travail prime aux yeux du Bosniaque, tout joueur quel
qu’il soit, dérogeant à la règle, est purement et simplement placé en marge du groupe.
Seconde grosse manœuvre d’avant saison, recruter des joueurs de devoir et de qualité, et sur ce point précis le tandem
ne s’est pas trompé. Après avoir refourgué non sans un certain regret, l’étalon brésilien, la colonne des arrivées s’est
trouvée garnie de quelques jolis noms tel que celui de Pauleta fraîchement débarqué de Bordeaux pour la somme
rondelle de 10 M€ environ. Et puis, l’on peut souligner quelques bonnes surprises comme le Brésilien (encore un)
Reinaldo qui a bien failli ne jamais poser ses valises dans la Capitale, les dirigeants l’ayant maladroitement snobé à son
arrivée à l’aéroport. Tout fois d’autres noms présents dans l’effectif parisien n’ont pas encore donner leur pleine mesure,
qui a dit Boskovic, laissant planer un léger doute sur leurs qualités intrinsèques.
Dans le jeu, rien de révolutionnaire, Coach Vahid s’est employé à remettre au goût du jour une vieille méthode, qui a
néanmoins fait ses preuves du côté du Nord de la France. Autrement dit, on joue à huit derrière plus le gardien, et on
place sur orbite tantôt le cyclone des Assores tantôt l’ex-guingampais Fiorèse, avec en bonus le Brésilien cité plus haut
pour des bouts de matchs. Cette technique bien que peu spectaculaire et quelque peu ennuyeuse, il faut l’avouer, se
révèle être terriblement efficace notamment à l’extérieur où le psg n’en finit pas d’accumuler les bonnes performances, y
compris chez nous où ils feraient presque office de bête noire si on les écoutait, mais ça, vous et moi, on sait bien que ça
ne va durer qu’un temps pas vrai ?
D’un point de vue défensif, en plus d’un nombre de joueurs relativement conséquent derrière, l’équipe Parisienne n’en a
pas moins de véritables guerriers, à l’image d’un Heinze, dont beaucoup de clubs feraient des pieds et des mains pour
posséder un tel talent, qui n’hésite pas à se muer en attaquant sur coups de pieds arrêtés quand le besoin se fait
ressentir, en plus d’être un véritable lion en défense dévoreur de chevilles adverses. Concernant le milieu de terrain,
celui est généralement fondu dans le moule défensif échafaudé par le Bosniaque pour se mettre au service du
collectif, coupant parfois le lien entre la ligne d’attaque et celle du milieu, enfin un point positif … Ouf !
Après un départ en douceur, les joueurs du psg ont su faire taire leurs détracteurs qui voyaient (espéraient ?) une
nouvelle saison en demie teinte se profiler. En fin de saison, la troisième place synonyme de Ligue des champions
pourrait être la première grosse victoire remportée par le tandem d’hommes forts que forme la paire Graille/Halilhodzic,
qui a su au passage balayer en un tour de bras le sempiternel novembre de cauchemar qui leur était chaque année
dévolu, preuve encore de l’énorme réussite des deux compères. J’espère, messieurs les Parisiens, que vous êtes
satisfaits de ce passage de pommade parce que moi pas, d’ailleurs je souhaite que l’on se lave très rapidement les mains
de l’affront que vous nous avez fait, pas vrai les autres.
Mr. Cloison-Platre
Lorient-OM : Finie la chasse au lion, bonjour la chasse à l’OM.
Peut-être que pour courir deux lièvres à la fois, il faut deux tortues ? En voyant hier, la présence de Samassa et de Koné sur le terrain, la réponse nous saute aux yeux avec un truisme évident. Manque d’impact devant. Manque de viseur dans les yeux. Manque de chances, le stock ayant été épuisé face à un Twente mordant et un Ajax qu’à moins niaqué.
Reste donc à l’OM le championnat. La longue route vers les cimes de la victoire n’est pas dépourvue de danger. Les 38 étapes qu’elle propose sont toutes différentes et ont pourtant une spécificité commune, elles permettent de ressortir plus fort à chaque pied posé sur la marche supérieure. L’OM va faire, dimanche, son premier déplacement en tant que leader du championnat de France Orange. Les hommes de Gerets ne s’attendent pas à voir dérouler sous leurs pieds un tapis rouge. Non, tout juste ont-ils dorénavant le droit de dormir en hôtel Première classe.
La vie est désormais différente. Une fois le lion chassé, le chasseur s’attaque-t-il aux papillons ? Si le lion n’est plus le roi de la jungle, est-il remplacé par le crocodile qui n’en est qu’à la moitié de sa traversée du fleuve aux remous incessants ?
Le leader est celui qui est suivi, jalousé, qu’on veut dépassé, mettre à terre, faire mordre la poussière, pour être à son tort leader. Désormais, en Ligue 1, une véritable chasse à l’OM va se mettre en place.
Un leader c’est aussi celui qui éclaire le chemin, qui montre la voie. Et à ce jeu là, l’OM sait véritablement brouiller les pistes. L’inconstance dans la constance est la seule certitude incertaine que l’on peut trouver à l’OM de cette année, tellement elle a été capable de montrer deux visages différents en 2008 et 2009 et comme ces deux visages semblent encore différent en première mi-temps et en deuxième mi-temps cette année. Nous voilà embarquer dans une danse sinusoïdale, branchés en courant alternatif, tels les clignotants de ma vieille R5. Et à quelques semaines de faire les comptes, à l’instant où chaque secondes doit être gérée avec ni plus ni moins de sérieux que les heures qui les suivent, on se remémore tous le match aller face à Lorient. On ne se retrouvait pas avec une affaire dans le style Colonel Moutarde avec le chandelier dans le salon. Le scénario était une telle surprise que 60000 spectateurs se sont demandés si ils n’assistaient pas, en direct, sans avoir la force d’intervenir, et devant la possible culpabilité des joueurs marseillais eux-mêmes, au crime de Lorient Express.
Lieu idéal, victime idéale, suspects idéaux, coupables idéaux.
Mais le temps est aussi là pour guérir les blessures du passé, les souvenirs s’effacent à force qu’on se rapproche du futur, but inaccessible pour la trotteuse de chaque montre.
Allons donc à Lorient sans crainte, histoire qu’on ait pas à sortir du Moustoir pour pleurer.