Tristes séries...faut s'poiler ?

Série documentaire disponible sur Netflix ici et qui a été diffsuée en partie sur Canal il me semble : Soupçons(The Staircase)

Si vous avez aimé Making a Murderer, vous aller adorer

Sur ce qui est sorti cet été, je suis en train de regarder :

Sharp objets, c'est très bien jusqu'à maintenant (4 épisodes sur 10)

Condor, tiré du roman Les Six Jours du Condor et de son adaptation filmée Les Trois Jours du Condor, bien aussi (7 épisodes sur 10).

2 drama familiaux avec un cadre similaire (famille patriarcale avec 4 enfants, 3 garçons et une fille, évoluant dans un gros business au centre de la famille et dirigé par le père) sont sortis :
Yellowstone sur une famille qui dirige un grand ranch dans le Montana (5 épisodes sur 10).
Succession sur une famille à la tête d'un conglomérat média et entertainment aux US aussi (9 épisodes sur 10).
Si sur le papier, Yellowstone est plus attrayant par son casting (Kevin Costner, Luke Grimes, Kelly Reilly ), préférez Succession, plus prenant, mieux ficelé et qui semble plus réaliste.

J'aime beaucoup Sharp Objects et ses parti pris.

C'est autant une enquête policière que des portraits de femmes (et d'une famille à la dérive.... Camille et Adora voire la dernière bien atteinte aussi)
Amy Adams  
La réalisation, faut adherer, c'est clairement pas la réalisation d'un cop show banal américain (entre les flashbacks, les aller retour entre moments reels et oniriques et les moments ou tu perds pieds - comme Amy)
Le montage et la bande son sont top.
Amy Adams.
L’atmosphère poisseuse  dans un bled pérave des états-unis est bien rendue.
Amy Adams.

A mi-saison, my guess : le ou les coupables sont dans la famille de Camillia. Le beau-père semble un peu trop évident mais pas impossible. Reste Adora dont j'aurais du mal à discerner les raisons pour l'instant mais qui est probablement la plus psycho du tas.
Et la petite dernière qui présente tous les symptômes de la petite salope manipulatrice

Vous l'aurez compris : Amy Adams.

T'as oublié un truc, je crois :
Amy Adams !

Pour la réalisation (niveau rythme) et l'ambiance, ça me fait penser à Rectify.

La mère Adora est clairement pas nette, j'ai envie de lui donner des claques tellement elle est fausse, à l'image de cette famille bourgeoise exceptée Camille qui en est une victime fragile, et égocentrique.

Je plussoie pour Sharp Objects, j'accroche bien pour l'instant et je sens que l'intrigue va commencer à bien lâcher les chevaux. J'aime beaucoup l'ambiance de petite ville moisie (enfin, moisie, pas pour tout le monde, dans ce cas-ci). Et en effet, Amy Adams, vraiment très bien dans ce rôle.

Le dernier épisode de the Affair

Darkfly a écrit:Sur ce qui est sorti cet été, je suis en train de regarder :

Condor, tiré du roman Les Six Jours du Condor et de son adaptation filmée Les Trois Jours du Condor, bien aussi (7 épisodes sur 10).

Comme je ne tourne que sur Sharp Objects et The Affair en ce moment, je me suis lancé (et puis ces histoires de conspirationnisme de la CIA c'est plutôt ma came)
Deux épisodes pour l'instant, pas du très bon au point d'en faire des caisses et un long post mais pas du mauvais non plus. Bref, ca se regarde comme on dit, surtout en ces temps de disette.

Le pilote de Castle Rock bof bof aussi - pourtant y'a plein de bouts de stephen King dedans, ca devrait me plaire sauf que ca marche pas. Rien de mauvais mais  vu et revu et tout me semble bien fade entre la realisation et l'histoire....bref.

Sur les nouveautés, j'ai bien apprécié l'ambiance de Succession. Ça ressemble à une version ironique et cruelle de Dirty Sexy Money. Mélange étonnant entre moments hilarants et pure drame. Une curiosité sympa sans être incontournable pour autant.

Côté Netflix, je regarde en ce moment Secret City, thriller paranoïaque avec Anna Torv.

Et puis je profite de l'été pour combler mes lacunes. Je pisse de rire devant Curb Your Enthusiasm et Rick & Morty.

Vu ton avatar, on dirait bien aussi en ce moment que tu kiffes un grand "petit groupe" oublié des 70's

Difficile de porter un nom moins prédestiné.

Les vrais savent. J'ai réussi à le choper en vinyle en soldes pour 4€ au début de l'été et depuis, il a tendance à squatter la platine!

Plus jeune, j'en ai usé une copie vinyle à force d’écoute.

Le premier est souvent le préféré des fans et des musiciens (Incroyable comment ce groupe est repris. Ils ont vendus trois caisses de leur premier album et ils sont probablement plus repris que touts les mastodontes de l’époque, Pink Floyd et compagnie. Une sorte de mini Velvet Underground : zéro succès et une influence énorme)

Pour être honnête, je sors plus souvent l’album maudit (le third) mais ca doit en dire long sur mes goûts "spéciaux"

A la fois, reprendre Pink Floyd, sorti de Wish you were here et deux trois autres ballades, c'est pas évident.

aqwarium a écrit:A la fois, reprendre Pink Floyd, sorti de Wish you were here et deux trois autres ballades, c'est pas évident.

j'ai un peu honte , pour demander le nom du groupe
voir si je connaissais un peu, pas du tout,

Bon, pour retomber dans le sujet, je partage mon coup de cœur musical de ces derniers mois, qu'on peut entendre dans la BO de Sharp Objects. Il s'agit de Hurray For The Riff Raff.

Son album Small Town Heroes avait été élu meilleur album country de 2014. Sauf que c'est plus que de la country: c'est aussi du blues de Louisiane, du folk, etc.




Le dernier album en date a un son plus électrique, qui n'est pas sans rappeler Springsteen.

aqwarium a écrit:A la fois, reprendre Pink Floyd, sorti de Wish you were here et deux trois autres ballades, c'est pas évident.

C'est pas faux.
C'est sûr qu'une majorité des groupes vont plus reprendre des morceaux courts, concis, mélodiques, parfois nerveux (des chansons quoi) plutôt que des operas rock baroque à la je sais pas quoi.

J'ai pris le Floyd comme exemple mais j’aurais tout autant pu dire Led Zep, Fleetwood mac, Queen, Yes ou je sais pas trop qui. Les mecs qui squattaient le haut de l'affiche à l'époque quoi. Je pense qu'à partir des années 80/90, Big star est autant voire plus repris que tout ces mecs là - et des deux cotés de l'atlantique(et revendiqué comme influence majeure par plein de groupes style REM, Jeff Buckley et plein d'autres), leurs morceaux se retrouvent partout (dans des pubs, dans les séries, dans les génériques des séries, au cinoche dans les BO)

Et les reprises sont un étalon  de l'influence d'un groupe mais pas que.
Tu as aussi plein de groupes qui prennent des guitares à l’écoute des dits albums (la fameuse phrase d'Elliot Murphy sur le Velvet : peu de gens achetaient leurs albums mais une majorité formaient un groupe)

Bon le Velvet est l’archétype du groupe maudit sans succès qui devient séminal des années plus tard ( quasiment aussi repris que la sainte trinité : Dylan, Stones, Beatles en ayant vendu peanuts à époque)
Big star est loin de ce niveau mais il y a un cousinage assez évident dans le genre influence souterraine.

Tiens, c'est drôle, je ne savais pas que le VU n'avait pas marché à l'époque, je n'aurais pas cru, surtout en ayant trainé avec Nico, Warhol etc...
Big Star, je t'avoue que je découvre, c'est plutôt sympatoche, ca me fait penser à Love en moins psyché.

Sinon, dans le genre album/groupe qu'a fait un méga flop, j'adore celui la :

Pour moi, le cousin direct de Big Star c'est Badfinger, le groupe le plus maudit de l'histoire du Rock (combo double suicide + escroquerie du manager)

aqwarium a écrit:Tiens, c'est drôle, je ne savais pas que le VU n'avait pas marché à l'époque, je n'aurais pas cru, surtout en ayant trainé avec Nico, Warhol etc...
Big Star, je t'avoue que je découvre, c'est plutôt sympatoche, ca me fait penser à Love en moins psyché.

Warhol et sa clique ont plutôt été un frein pour le succès commercial du Velvet (des pédés, des transgenres, des sado masos qui se baladent avec le fouet à leurs hanches, des camés à l'héro, le tout en 66, ca divisait assez vite) mais le principal problème était Lou Reed qui avait comme mode de vie d'envoyer tout le monde se faire enculer - y compris Warhol.
Le groupe ayant emboîté ce mode de fonctionnement, non seulement le groupe ne vendait pas des masses (les thèmes abordées n'aidaient pas nécessairement non plus) mais étaient haïs par beaucoup de monde (et c'est pas étonnant que la première "redécouverte" se fasse en 72/73 par l’Angleterre et Bowie. Lou Reed était quasiment un paria au states à la fin du Velvet, grillé de chez grillé - d'ailleurs il arrête la musique et repart bosser chez son pere pendant un moment)

Sinon, rien à voir mais les nouvelles sont absolument pas rassurantes pour Soeur Aretha (cancer phase terminale)

Pour se remonter le moral, ce bijou fume encore plus de quarante ans après.
Aretha s'assoit au piano, dépossède Otis redding de sa chanson (change les paroles et le sens, le transforme en brûlot féministe), introduit le fameux R.E.S.P.E.C.T  et l'incroyable sock it to me dans les choeurs (que ce truc ait passé la censure m’étonne encore. Je pense que comme c'est dit à toute berzingue les mecs n'ont pas compris. En Argot US, sock it to me veut dire mets la moi bien profond. Une femme noire qui revendique son droit de jouir aussi, en 1967. Mon dieu.   )

C'est bien triste, même s'il elle sera bien mieux avec Ella, Nina, Janis et Sharon qu'avec Killie Minogue, Adele et je sais pas quelle Beyonce.

Bon, vacances oblige, j'ai un peu plus de temps et je me suis "binge watché" Condor
C’était pas mal au final.
Pour les nostalgiques des trois jours du Condor, faut tout de suite vous faire une raison, ca n'emprunte que la trame du roman et ca part assez vite vers autre chose dans la forme et dans le fond. On a plutôt un cross over entre Homeland (CIA, complot, espions) et Jason Bourne (le mec qui fuit la grosse machine qui veut sa peau)
La série est loin d’être exempte de défauts mais elle a des atouts qui lui font emporter le morceau à la fin.
Son cast d'abord et surtout.
Le fils de Jeremy Irons dans le role principal est pas trop mal (faut dire que son jeu est pas trop chiant, prendre l'air du mec qui comprend rien à ce qui lui arrive et courir)
William Hurt est parfait un agent trouble de la CIA.
le bad guy est parfait aussi (gage de réussite un bon bad guy)
Brendan Fraser est magnifique en loser
Et la tueuse Israélienne qui tue comme elle respire est pas trop mal.

Le deuxième point fort c'est l'intrigue qui est bien mené et qui te tient en haleine.

Dans les moins, ca flingue un peu trop parfois et c'est un peu tiré par les cheveux pour faire coller certains rebondissements à l'intrigue mais rien de disqualifiant.
Et le final est assez bizarre. Y'a le feu de partout pendant 20 minutes et ca finit assez bizarrement avec un passage à Florence qu'on croit rajouter pour faire le nombre de minutes (ou qui anticipait la réussite de la saison et ils ont voulu lancer la S2)

Un bon moment cette série. Rien de plus. Rien de moins.
Pas si mal vu la disette cet été en terme de series potables.

Sharp Objects

Adora, you fucking psycho!

Merci pour Sharp Objects

Snowfall qui est dispo sur Canal est sympa également je ne sais pas si vous en avez déjà parlé.